L’Atelier des Arènes privilégie des outils manuels pour la plupart des étapes de fabrication afin de vous proposer la possibilité de pratiquer chez vous avec du petit outillage sans pour autant investir dans des machines industrielles.
Une alène qui a une pointe ronde (légèrement pointue) pour percer les détails nécessaires indiqués sur le gabarit (l’équivalent du patron en couture)
Un cutter pour couper le cuir. D’autres utilisent des ciseaux, un cutter rotatif ou un indispensable (en photo) qui est une lame insérée dans un fourreau et que vous allez affuter régulièrement.
Une palette ou un pinceau que nous utiliserons avec de la colle blanche pour encoller deux morceaux de cuir, des bords ou des pièces rapportées afin de faciliter la couture des pièces collées.
Un poids comme des anciens poids en fonte des anciennes balances ou des anciens fers pour les poser sur les surfaces des pièces de cuir encollées
Des griffes, ils en existent pour différentes applications. Nous utiliserons celles qui permettrons de traverser les épaisseurs de cuir à coudre. Il en existe avec un nombre différent de pointes. 1 pointes, 2 pointes pour les arrondis, et ensuite 4, 6, 10… pointes pour faire des longueurs plus ou moins rapidement. Il y a ensuite différents écarts entre les pointes suivant la longueur du point et le rendu souhaités. Cela prépare les trous pour la couture.
Un maillet pour frapper sur les griffes.
Une pince à coudre qui permet de bloquer l’ouvrage et avoir les deux mains libres pour la couture.
Deux aiguilles dans lesquelles nous enfilerons un fil de lin préalablement ciré entre les deux.
D’ailleurs lors d’un atelier vous apprendrez à les enfiler de façon à ce que le fil ne parte pas du chat de l’aiguille.
Un marteau harnacheur pour aplatir les coutures mais aussi de bien souder deux bords de cuir encollé.
Une presse qui permettra d’y glisser différentes matrices pour percer ou riveter différents éléments (rivets, boutons pression, œillets…)
Ou alors différents outils individuels plus facile à déplacer pour aussi percer : des emporte-pièces de différents diamètres pour y insérer des bijouteries de fermeture ou d’attache. Et riveter avec des outils différents soit pour fixer des rivets, des boutons pressions ou des œillets.
Des pinces pour ouvrir les mailles d’une chaine et ajuster la longueur d’une bandoulière.
Un petit espace suffit avec une table qui peut s’agrandir si la peau (cuir) à couper est grande. Une plaque de découpe sur lequel nous pouvons aussi frapper avec les griffes ou les emporte-pièces.
Une presse type notaire ou plus grande pour presser deux pièces de cuir plates encollées afin de bien les souder.
Ensuite pour des ouvrages en Projet Créatif Maroquinerie nous pouvons utiliser d’autres outils qui permettrons d’aller plus loin en termes de finition et développer votre créativité.
Un couteau à parer qu’il faudra affuter pour affiner l’épaisseur des bords du cuir.
Pour celles et ceux qui voudraient aller plus loin avec un peu d’investissement, il y a la pareuse qui remplace le couteau à parer et une machine à coudre triple entrainement adapté pour le cuir et les épaisseurs qu’elle peut coudre.
Cet appareil une fileteuse avec un variateur de puissance de chauffe, un manche sur lequel on y vissera différents fers : un fer simple et plat pour lisser la tranches pour la teinture, un fer avec un double filet, un fer pour marquer le cuir de son logo ou d’un initial, un texte…
Le sellier maroquinier complète son outillage en fonction des besoins qu’il a suivant la prouesse technique utilisée et le rendu souhaité.
Si vous avez des questions à ce sujet, je vous invite à me laisser un commentaire sous cet article et j’essaierai d’y répondre au mieux.